http://www.planalto.gov.br/ccivil_03/_ato2011-2014/2011/lei/l12527.htm
http://blog.planalto.gov.br/lei-de-acesso-a-informacao-e-passo-historico-para-ampliar-a-transparencia-diz-presidenta/
http://zerohora.clicrbs.com.br/rs/politica/noticia/2012/04/lei-de-acesso-a-informacao-esbarra-em-limites-tecnologicos-3742229.html
http://zerohora.clicrbs.com.br/rs/politica/pagina/acessometro.html
domingo, 29 de abril de 2012
sexta-feira, 20 de abril de 2012
Seminário Sociologia das Profissões Técnicas - participação prof. Flavio Heinz
Participação do Prof. Flavio M. Heinz no Seminário Sociologie des
Professions Techniques (prof. André Grelon, diretor) - École de Hautes
Études en Sciences Sociales - no dia 30.04, às 17h. Programa completo dos palestrantes do Seminário, abaixo:
ECOLE DES HAUTES ETUDES EN SCIENCES SOCIALES
Sociologie des professions techniques
André
Grelon, directeur d’études
Programme 2011-2012
2e
trimestre
105,
boulevard Raspail, 75006 Paris, salle 9 (2e étage, bâtiment B),
chaque lundi de 17h à 19h.
30 avril
Flavio M. Heinz est professeur au Département d'Histoire de
l'Université Pontificale de Rio Grande do Sul (PUCRS), à Porto Alegre, Brésil,
où il coordonne le Laboratoire d'Histoire comparée du Cône sud. Il présentera
une analyse de la création de l'École d'ingénieurs de Porto Alegre au Brésil,
et de son prestigieux Institut électrotechnique, ainsi que sur les circonstances
de leur développement dans les premières décennies du XXème siècle, tant sur le
plan académique que sur le plan politique.
L'École a été fondée en 1896 par des ingénieurs de formation militaire
qui avaient été politiquement très actifs dans le mouvement antimonarchique et républicain
et qui, par ailleurs, partageaient l'orientation politique et religieuse du
positivisme comtien. Impliqués dans un projet intellectuel de modernisation
sociale et culturelle du pays, ces ingénieurs prônaient une plus grande
ouverture aux formations techniques et critiquaient la formation trop
littéraire de l'enseignement de l'époque. La création de l'Institut électrotechnique
(1908), premier du genre en Amérique du Sud, s'inscrivait alors dans le cadre
de l'expansion de l'École d'ingénieurs et comptait sur le généreux soutien
financier de l'administration régionale républicaine et positiviste. Les années
suivantes, l'École et son Institut électrotechnique allaient marquer fortement
leur présence dans la formation des cadres techniques de l'État. Dans l’ensemble
des départements de l'École d'ingénieurs, il y a eu 425 diplômés entre 1898 et
1928 – dont un peu plus d'une soixantaine d’ingénieurs électromécaniciens – une
bonne partie d'entre eux étant absorbée dans les filières de l'administration
régionale. Cependant, des recherches qui viennent de commencer aident à mettre
à jour l'importance de la participation de ces ingénieurs au niveau national,
après la Révolution de 1930, qui accompagnent l'arrivée au pouvoir du président
Getulio Vargas avec d'autres membres de l'élite d'orientation positiviste du
sud, dans la création et la gestion des nouveaux organes de planification de
l'infrastructure et de l'industrie nationales.
Le séminaire aura le plaisir et l’honneur d’accueillir
Kenneth Bertrams, professeur invité par l’Ecole des hautes études en sciences
sociales. Il donnera 3 conférences.
Kenneth Bertrams est maître de conférences à l’Université libre de
Bruxelles et Directeur du Centre de Recherches Mondes Modernes &
Contemporains de la Faculté de Philosophie & Lettres de cette université.
Ses travaux portent sur l’histoire des relations entre l’univers industriel et
le monde académique, notamment quant aux questions de développement de la
recherche et quant à la formation des cadres et dirigeants. L’ouvrage issu de
sa thèse, Universités
et entreprises. Milieux académiques et industriels en Belgique, 1880-1970 (Bruxelles, 2006) fait autorité sur
cette problématique. Son programme de recherche actuel a pour ambition d’éclairer les mécanismes de connexion entre les
espaces de production scientifique et les unités de production économique à
l’ère de la mondialisation, d’en vérifier les conditions de possibilité et de
légitimité politiques à travers l’évolution du rôle de coordination des Etats
et d’en mesurer les effets induits par la circulation des acteurs de
l’innovation et de la connaissance sur un plan transnational. Une première
étape de ce programme a consisté à entreprendre une histoire du groupe chimique
international Solvay (1863-2013) : un premier ouvrage doit être édité
avant la fin de 2012, Solvay. Industry, Science, and Society through History, [prov. title], Cambridge Univ. Press.
7 mai
Le savant, le
politique et la nation (I) : tendances historiographiques récentes à
propos de l’« internationalisme scientifique » et de ses limites (19ème
- 20ème siècles)
L’historiographie
de la Première Guerre mondiale a montré comment la « nouvelle
alliance » qui s’était nouée durant le conflit entre savants, techniciens,
industriels, militaires et hommes d’Etat a marqué de son empreinte le 20e
siècle en général. D’autres travaux (B. Schröder-Gudehus, Ch. Prochasson, A.
Rasmussen), ont également souligné l’impact immédiat de la Grande Guerre sur la
rupture des relations intellectuelles internationales. En s’appuyant sur les
tendances récentes de l’histoire politique des sciences (V. Enebakk, G. Somsen,
S. Widmalm), on nuancera cette impression de rupture en insistant sur le
caractère illusoire d’un « internationalisme scientifique » durant la
Belle Epoque, d’une part, ainsi que sur la poursuite des relations
interpersonnelles de part et d’autre des lignes de front, d’autre part. On
pointera particulièrement le rôle de médiation et d’intermédiation joué par le
physicien néerlandais Hendrik Lorentz, dont la vocation de
« neutralité » lui a permis de faire se converger les objectifs de
réconciliation franco-allemande, d’un côté et son intérêt bien compris, de
l’autre. Les archives privées de Lorentz (Haarlem, Pays-Bas) et les archives
des Instituts Solvay de Physique et de Chimie (Bruxelles, divers fonds)
fourniront la matière première pour démêler ces réseaux politico-scientifiques.
Mots-clés : Première Guerre
mondiale ; relations scientifiques ; internationalisme
14 mai
Le savant, le
politique et la nation (II) : une histoire comparée des politiques
scientifiques nationales
L’historien
britannique David Edgerton a insisté à multiples reprises sur les origines
militaires des politiques scientifiques nationales. Parmi les initiateurs de
ces projets institutionnels pilotés par les Etats, il apparaît clairement en
effet qu’on retrouve fréquemment les réseaux issus de la « nouvelle
alliance » de guerre (ainsi, pour la France, des personnalités à la
croisée des cercles technico-administratifs comme Henry Le Châtelier,
Jules-Louis Breton, Paul Painlevé ou Etienne Clémentel). À y regarder de plus
près, toutefois, ces réseaux ne se sont bornés à plaider pour
l’interventionnisme croissant des pouvoirs publics. Ils ont également orienté
de façon déterminante une conception de la pratique scientifique selon un
double axe : un rapprochement entre recherches scientifiques fondamentales
et appliquées faisant la part belle à la science « pure »
(conformément à l’interprétation linéaire de l’innovation scientifique), d’une
part, et une vision planifiée de l’organisation de l’organisation de la
recherche scientifique, d’autre part. En retraçant les parcours individuels et
institutionnels de plusieurs pays européens (ainsi qu’aux Etats-Unis), on se
donnera pour objet d’identifier les convergences « idéologiques » au
cœur des « politiques » nationales de l’organisation de la recherche
scientifique, du début du 20ème siècle au firmament de la « Big
Science » dans les années 1960.
Mots-clés : politiques
scientifiques ; R&D (recherche-développement) ; innovation
technologique ; conception « linéaire »
21 mai
Le projet
« Tensions of Europe » : contribution programmatique à une
socio-histoire de la construction « cachée » de l’Europe (1880-1970)
Depuis 1999, le
projet « Tensions of Europe »,
piloté par Johan Schot (Université de Eindhoven, Pays-Bas), coordonne toute une
série de recherches sur l’histoire des techniques en Europe. Le programme est
passé à la vitesse supérieure quand, à la suite d’un subside de la European Science Foundation (ESF) en
2005, une nouvelle dynamique s’est mise en place autour de l’histoire de la
construction « cachée » de l’Europe. L’ambition consistait à
délaisser les chemins balisés de l’histoire politique ou économique de la
construction européenne au profit d’études transnationales consacrées à
l’interconnexion des réseaux techniques et techniciens des pays européens (infrastructures,
société de la connaissance, société de la consommation, etc.). Rapidement, le
projet s’est articulé autour de questions cibles telles que les normes
techniques, les conventions d’expertise internationales et les instances
« technocratiques » par-delà une définition stricte de l’Europe
(importance des colonies, du lien transatlantique, de la coupure héritée de la
guerre froide). Au cours de cette séance, on dressera un bilan provisoire de ce
projet d’envergure en prenant soin d’analyser l’« agenda
intellectuel » qui lui sert de colonne vertébrale, de mentionner les
pièges épistémologiques qu’il lui faut déjouer (déterminisme technologique,
programme « europhile », etc.) et les pistes de recherche qu’il offre
pour une socio-histoire de la construction politique et technique des sociétés
européennes.
Mots-clés : Europe ;
européanisation ; transnational ; construction
« cachée » ; expertise ; infrastructures
28 mai
Férié
4 juin
Anna Pellegrino est
chargée de recherches à l’Université de Padoue. Elle présentera une
communication sur "Des ouvriers
intellectuels". Formation professionnelle et cultures de travail chez les
ouvriers italiens envoyés aux expositions universelles
Le phénomène des
voyages ouvriers aux expositions industrielles est très répandu au XIXe siècle.
Les classes dirigeantes européennes, à partir de la première exposition
nationale française (en 1798 au Champ de Mars de Paris), puis de manière de
plus en plus ample au cours du XIXe siècle, organisent des voyages spéciaux
avec de trains de "plaisir" pour envoyer des équipes d'ouvriers
sélectionnés aux expositions universelles, dans le cadre d’une stratégie
complexe d'implication des classes populaires dans l'idéologie du progrès et du
capitalisme industriel.
La communication se
concentrera sur l’analyse des comptes-rendus que les travailleurs italiens
devaient présenter à la fin de leur voyage. Nous disposons, en effet, de
centaines de ces récits. La rédaction de ces comptes-rendus était une
obligation imposée aux ouvriers par les classes dirigeantes pour témoigner de
leur capacité à profiter de l'expérience de la visite. Ces récits sont très différents en ce qui
concerne leur structure, leur style et leur contenu. Il y a, cependant, une caractéristique
commune à la plupart de ces travailleurs, à savoir une capacité remarquable à
comprendre le dispositif d'exposition et de le décrire avec un langage
approprié et une bonne capacité d'expression: ce qui leur a gagné, à l’époque,
la qualification de "travailleurs intellectuels".
Certes, c'était une
élite ouvrière, mais cela n’empêche pas de voir au-delà de ce constat une
réalité très complexe et changeante. Ces récits sont une source presque
inépuisable de questions qui explorent le monde de travail, ses
hiérarchisations, ses représentations. Les vieilles cultures de la profession
sont confrontées à la réalité de l'innovation technologique ; les
différents champs professionnels sont comparés les uns avec les autres, en
établissant des hiérarchies précises de qualification et de participation (les
groupes les plus qualifiés sont également les plus représentés, en premier lieu
tous les travailleurs de l’imprimerie, les mécaniciens, les travailleurs des
« industries artistiques»…). Les travailleurs formulent des jugements qui
révèlent à la fois leurs compétences spécifiques et une culture professionnelle
approfondie, mais aussi leurs conceptions politiques et sociales.
On pourrait se
demander si le terme «ouvrier» utilisé pour désigner ces travailleurs à
l'époque était approprié. En fait, il y avait des discussions au sein des
travailleurs eux-mêmes et de leurs associations sur l'utilisation et la
signification du terme. Grâce au croisement de sources différentes, on dispose
aujourd’hui d’informations détaillées au sujet de leur formation technique et
professionnelle, de leur culture et de leurs connaissances générales, ce qui
nous permet de retracer leurs profils.
11 juin
J’avais présenté en
mars 2010 les premiers éléments d’une
recherche portant sur le mouvement patronal chrétien. Cette recherche s’est
poursuivie. Elle a donné lieu à une publication dans le cadre de l’ouvrage
dirigé par Jean-Claude Daumas, Dictionnaire
historique du patronat français (Paris, 2010, Flammarion). Aujourd’hui,
elle s’inscrit dans le programme d’une analyse plus ample de l’histoire du
patronat chrétien, menée avec plusieurs chercheurs. Ce segment particulier du
patronat n’a en effet été que très partiellement étudié. Je présenterai
l’économie générale du projet, les différentes méthodologies qui seront mises en
œuvre, les questions épistémologiques qui peuvent se poser. La seconde partie
de l’exposé portera sur les axes que j’explore dans cette perspective. Organisé
dès l’entre-deux-guerres, le patronat catholique a généré plusieurs structures
qui ont pris leur indépendance, la plus emblématique étant sans doute le Centre
des jeunes patrons (CJP), devenu depuis le Centre des jeunes dirigeants
d’entreprise. D’autres exposés, au cours de la prochaine année universitaire,
présenteront les avancées de cette étude collective originale.
quinta-feira, 19 de abril de 2012
segunda-feira, 16 de abril de 2012
Hyperpolitics
Vale conferir a proposta de um novo dicionário de Ciência Política proposto pelo Hyperpolitics (Universidade de Chicago).
http://www.hyperpolitics.net/
http://www.hyperpolitics.net/
sexta-feira, 13 de abril de 2012
quinta-feira, 12 de abril de 2012
quinta-feira, 5 de abril de 2012
O AI-5 - gravações da reunião
Para aqueles que ainda não conhecem - com as gravações da reunião da cúpula governamental e que redundou na aprovação do AI-5:
http://www1.folha.uol.com.br/ folha/treinamento/hotsites/ai5/
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